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Restauration du poulailler des Sécharoux (Décembre 2016-Juillet 2017)

Restauration de la Fontaine Saint-Martin (2020)

Restauration de la Croix du Lard (2016) et de la Croix des Fôlatroux (2020)

Au bord de la route, après Saint-Pardoux.
Dans le village des Fayes.

Petite note aux adhérents de SHP envoyée à l’occasion de ces travaux

Vous connaissez tous cette fontaine située à la sortie du Bourg, sur la route de Reterre, qui porte le nom du saint patron de notre église, et par là de notre commune. L’accès était protégé par une tôle, efficace sur le plan sécuritaire, mais qui cachait la beauté de la construction, en particulier sa margelle monolithique (une couronne taillée dans une seule pierre). Un habitant de la commune, membre de SHP, a proposé de réaliser une grille en fer forgé, de style ancien. J’en ai parlé à Monsieur le Maire, en précisant que SHP était disposé à dédommager ce contributeur bénévole, en lui payant la matière d’œuvre. Monsieur le Maire a donné son accord, les travaux ont été promptement exécutés et de fort belle manière, comme vous pouvez le constater.

L’auteur souhaite conserver l’anonymat, mais je pense qu’à mes remerciements personnels, je pourrai ajouter les vôtres, si vous le voulez bien. Comme nous remercions à nouveau nos amis anglais de Fayolle qui, à notre demande, avaient restauré la croix de bois au carrefour de « La Croix du Lard » et les habitants des Fayes qui ont restauré cet été celle qui est située au centre de leur village.

Concernant cette fontaine, essayons collectivement de faire un point d’histoire.

D’abord ce que l’on trouve dans les livres anciens, écrits généralement par des érudits locaux. Ainsi peut-on lire, dans un ouvrage rédigé par un ancien directeur des Archives de la Creuse, Louis Duval, publié à Paris en 1879, et intitulé « Esquisses marchoises. Superstitions et légendes. Histoire et critiques » :

« La fontaine Saint-Martin, située dans la commune de Sannat (Creuse), remonte positivement à l’époque romaine. On a découvert, en effet, il y a une vingtaine d’années, dans les champs qui l’environnent, les restes d’un aqueduc rustique, en briques rondes, qui allait déboucher dans cette fontaine. La margelle de ce puits, formée d’une seule pierre, parait fort ancienne. Près de là se trouvait une croix. On y va en pèlerinage pour la fièvre »

Malheureusement, comme pour la plupart des autres vestiges gallo-romains de notre commune, il ne reste aucune trace visible. Par contre les processions ou pèlerinages ont perduré jusque dans les années 1950. Je me souviens, jeune enfant, en avoir vus. Mais n’y participant pas, je n’en ai qu’un souvenir très imprécis. Il serait intéressant que ceux ou celles qui ont un meilleur souvenir que moi, ou qui en ont entendu parler par leurs parents, nous racontent comment se déroulait ce pèlerinage, quand, à quelle fin ? L’eau de la fontaine était-elle censée avoir des vertus particulières, comme juguler la fièvre ainsi que le prétendait la croyance ancienne, rapportée par l’auteur ? Et tant qu’on y est, tous les autres témoignages concernant ces pèlerinages seraient les bienvenus, qu’il s’agisse de celui en l’honneur de l’autre saint protecteur de la commune, saint Blaise (qui se fête le 3 février, alors qu’on honore saint Martin le 11 novembre), ou ceux effectués dans le cadre de la Mission de 1950, et poursuivis quelques années après me semble-t-il.