La guerre de 1939-1945…et ses suites

Les morts de 1939-1945

Comme pour la France la Seconde Guerre Mondiale fut beaucoup moins meurtrière pour Sannat que ne le fut la première, même si à l’échelle de la planète c’est le contraire.

Quatre noms « seulement » figurent sur le Monument au morts (contre 48 pour la précédente) auxquels il faut ajouter un déporté « civil ».

Bonneau Francisque Marius Mort pour la France le 7 juin 1940 dans la Somme (le P correspond certainement à un prénom d’usage qui ne figure pas sur l’acte de décès).

Gayet Lucien Emile Octave, mort à son domicile du Cros le 8 mars 1941, mais cependant déclaré officiellement Mort pour la France, probablement suite à ses blessures.

Maillard Marien mort en captivité dans la région de Dantzig (Gdansk) le 26 mars 1945.

Raynaud Pierre qui ne figure pas dans le registre des décès de Sannat et qui était un résistant.

Et il faudrait ajouter un juif réfugié au Masroudier, Eugène Stryks, déporté après avoir été arrêté, mort au camp d’extermination de Lublin en Pologne en 1943.

Récits et discours se rapportant à la guerre.

A Sannat comme dans pratiquement toutes les communes creusoise on accueillit de nombreux réfugiés. Notre commune, dans ces sombres années, accueillit quatre types de réfugiés. Des réfugiés de l’exode de 1940 qui fuyaient l’invasion allemande, puis des réfugiés de l’occupation, juifs que la barbarie nazie pourchassait, réfractaires qui se soustrayaient au STO (Service du Travail Obligatoire en Allemagne), et moins connu, enfants réfugiés de la région parisienne auxquels la campagne offrait de meilleures conditions de vie. Six enfants au moins, dont certains sont devenus Sannatois par la suite, profitèrent de cet accueil.

A ces quatre types de réfugiés, il convient d’ajouter un cinquième, juste avant le déclenchement de la guerre, en 1939, celui des réfugiés républicains espagnols qui fuyaient le fascisme qui s’installait dans leur pays après le coup d’état de Franco, et sa victoire dans la guerre civile qui suivit. Deux réfugiés espagnols bénéficièrent de l’hospitalité de nos parents.

Les textes que vous pouvez consulter racontent :

Le premier : L’histoire d’une Sannatoise “migrante” qui près de Lyon recueillit des enfants juifs, et approndissant la générosité dont firent preuve les Creusois nous raconterons ce qui se passa dans la commune voisine de Mainsat.

Le second : L’accueil de réfugiés d’une famille résistante à Fayolle.

Le troisième, débordant du cadre de la guerre, parle plutôt des “après-guerre” avec les discours prononcés devant le Monument aux morts par le Président de la section des Anciens Combattants de Sannat, pour qui la guerre devrait être “maudite” comme le proclame l’écolier de Gentioux.