Mammifères

Les mammifères sont une classe d’animaux du sous-embranchement des vertébrés. Ils sont tétrapodes, ils possèdent quatre membres et peuvent ne se déplacer que sur deux (je ne parle pas que d’Homo Sapiens bien entendu). Ils ont un système nerveux central développé. Leur température corporelle est constante, respirent à l’aide de poumons. Ils sont terrestres, aériens et marins. Mais leur particularité est d’allaiter leurs petits par des mamelles. Les mammifères sont vivipares, ils donnent naissance à des petits déjà formés, à part quelques rares espèces ovipares ; qui pondent des œufs ; comme l’ornithorynque ou l’échidné. Ils prennent soin de leurs petits jusqu’à l’âge adulte. Cette classe d’animaux regroupe un grand nombre d’ordres et de familles. Leur apparition remonte au Permien, il y a plus de 250 millions d’années. Ils ont côtoyé les grands dinosaures durant leur domination de la Terre jusqu’à la disparition de ceux-ci il y à 65/66 millions d’années lors d’une succession de cataclysmes volcaniques et météoritiques. Leurs petites tailles, pas plus grands que des rats, et leurs facultés d’adaptation, a permis à ces animaux de survivre à ces nouvelles conditions de vie radicales et de coloniser la planète dans tous les milieux possibles et imaginables laissés libres par les dinosaures.

Chevreuil ( Capreolus capreolus)

S’il y a bien un animal immanquable (sans faire de plaisanteries pour ceux qui ont eu la malchance de le croiser de très très près en auto, et j’en fait partie), c’est bien ce cervidé qui est présent absolument partout. On estime la population en France à 1,5 millions d’individus. L’espèce présente sur le territoire est l’espèce européenne Capreolus capreolus. Elle a une cousine proche en Europe de l’Est. 

Ragondin (Myocastor coypus)

Le ragondin est originaire de Patagonie, région d’Argentine et du Chili en Amérique du Sud. Il a été introduit au XIX ème siècle en Europe pour sa fourrure. Mais comme pour toute espèce exotique introduite sur un autre continent que le sien, il y a toujours des spécimens qui s’échappent. Mais il a aussi été relâché des élevages car la fourrure de ragondin était moins appréciée que celle du castor ou du vison. Dans ses pays d’origine, les populations se stabilisent par ses prédateurs naturels tels que le puma, les crocodiles ou les anacondas. Mais dans les autres pays, depuis que nous avons exterminé tous les prédateurs naturels, dont le loup en Europe, il a pu se multiplier sans contraintes. Depuis 2016, il est classé comme espèce exotique envahissante préoccupante pour l’Union européenne. Elevage, transport et commerce sont strictement interdits. Les Pays-Bas ont même éradiqué toute la population du territoire. Mais on peut comprendre cette politique quand on sait que le quart du pays a été gagné sur la mer et se trouve de fait en moyenne à -7m au dessous de la mer du Nord et que le reste est au maximum à 320m. Ce rongeur qui creuse les digues est une menace pour la survie des habitants des polders.

Ecureuil roux (Sciurus vulgaris)

Ce petit rongeur arboricole n’est pas difficile à reconnaître grâce à se couleur, sa queue en panache qui lui sert de balancier, et ses plumeaux aux sommet des oreilles. Il est agile et très actif, même en hiver car il n’hiberne pas. Il est sans cesse en mouvement, sautant d’arbre en arbre sans se fatiguer. Il fréquente plutôt les zones boisées sauvages mais ne délaisse pas les parcs des zones urbaines tant qu’il y a des arbres et de la nourriture. C’est un conservateur compulsif. Il passe son temps à stocker sa nourriture dans des caches au sol, ou entre des racines et dans des creux d’arbres, pour ses réserves hivernales, dont il ne se souvient plus de leurs emplacements la plupart du temps. Avec cette manie, il participe ainsi à la dissémination des graines. Il est présent dans toute l’Europe, jusqu’en Asie et au Japon.

Il est protégé en France mais il subit la concurrence invasive de l’écureuil gris, originaire d’Amérique du nord.

Celui de la photo avait élu domicile dans le parc de l’église. Il traversait la route plusieurs fois par jour pour venir dans le jardin du presbytère y récupérer les pommes du pin planté près du mur de la poste. Mais avec sa curiosité naturelle, il prenait le temps de faire son tour de promenade matinal.