La guerre de 1914-1918
Plaques funéraires des soldats décédés
Réalisation François Gaulier avec la contribution de Fabrice Bourriquet (Photos) et Jean-Pierre Buisson (Texte). Cliquer sur la première image pour lire le diaporama.
La majorité des soldats ne reposent pas au cimetière de leur commune. Pour la plupart ils sont restés dans la région où ils sont morts. Ceux qui ont pu bénéficier d’une inhumation gisent dans un cimetière militaire, une nécropole nationale, ou le carré militaire d’un cimetière communal. Beaucoup d’autres demeureront à tout jamais là où la mort les a fauchés, déchiquetés par la mitraille, ensevelis sous des avalanches de terre ou rassemblés dans un ossuaire.
Tableau des soldats sannatois mobilisés
L’identité des hommes qui ont participé à la guerre nous est connue grâce aux fiches matricules que le site internet des Archives Départementales a mises en ligne. Alors que, jusqu’à une date récente, cette recherche était longue et fastidieuse, en obligeant à passer par des tables alphabétiques, le moteur de recherche permet maintenant d’accéder directement aux fiches, suivant des critères individuels ou collectifs. Le travail s’en trouve beaucoup facilité. On peut ainsi obtenir, sur une même liste, pour la période qui nous intéresse, l’ensemble des jeunes hommes qui sont nés à Sannat ou qui y résidaient au moment de leur conseil de révision (à leurs 20 ans révolus). Se pose alors le problème des jeunes nés à Sannat mais qui, au moment du conseil de révision habitaient ailleurs, fallait-il les compter ? En règle générale nous les avons enlevés de la liste, sauf s’ils sont revenus à Sannat plus tard, ou s’ils sont morts jeunes à la guerre, et que leur départ de notre commune était récent. Autrement dit, s’ils avaient passé l’essentiel de leur courte vie à Sannat.
Par contre, manquent forcément sur cette liste les hommes établis dans la commune après leurs 20 ans, et qu’il a fallu essayer de trouver. Deux moyens s’offraient à nous, la liste des mariés originaires d’une autre commune, et qui ont élu domicile chez leurs épouses sannatoises (que l’on trouve sur l’état civil…mais seulement si le mariage avait eu lieu à Sannat…ce qui était le cas dans la majorité des cas, comme nous l’avons vu dans le livre précédent), ou alors éplucher le recensement qui précède la guerre, celui de 1911, dont les résultats sont publiés sur le site des Archives départementales. La confirmation qu’ils étaient bien Sannatois au moment de la guerre apparait sur les fiches matricules de deux façons, soit dans la rubrique des changements de domicile, soit dans l’indication du lieu où le soldat s’est retiré à la démobilisation. Enfin le hasard a permis d’en trouver quelques autres, mais il en manque certainement. Les membres de leur famille qui le constateront voudront bien nous en excuser, et nous le signaler. De même s’ils constatent un oubli ou une erreur dans les lignes de notre tableau. Les fiches matricules ne donnant que l’adresse au niveau communal, les précisions sur les villages, ont été puisées dans les actes d’état-civil…
Soldats sannatois morts pour la France
Dans ce paragraphe vous trouverez d’abord, un tableau recensant tous les soldats sannatois morts pour la France, puis leurs notices biographiques lues au Monument aux Morts par des membres de Sannat Histoire et Patrimoine, ou par des descendants des poilus concernés, chaque 11 novembre, de 2014 à 2019, à l’occasion du centenaire de leurs décès. Enfin a été ajoutée une notice particulière rédigée par le petit-fils d’un poilu décédé en 1915.
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Tableau des morts pour la France
Notices biographiques des soldats sannatois morts pour la France
Récits individuels
Vous trouverez ci-dessous quatre récits, les deux premiers sont des carnets de campagne de deux soldats sannatois. L’un survivra, et deviendra même le Président de la section des anciens combattants de Sannat, l’autre décédera dés la deuxième année du conflit. D’une tonalité très différente, ces deux récits sont parfaitement complémentaires. Le troisième récit, rédigé par une adhérente de SHP à partir de documents authentiques, parle plutôt de l’après, et des difficultés rencontrées par une famille pour rapatrier le corps de leur fils mort sur le Front d’Orient. Le quatrième récit a été écrit par le fils d’un officier, mort lui aussi à la guerre, en 1917, le capitaine Gaston des François de Ponchalon, qui avait épousé en 1902 Marie de Loubens de Verdalle.
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Lettres du temps de guerre
Cette correspondance de guerre, échangée entre les soldats et leurs familles, quelquefois avec leurs amis, nous fournit beaucoup d’informations sur la vie quotidienne des soldats, en caserne, au front, prisonniers, ou affectés à un service intérieur, mais aussi sur la vie à l’arrière. L’arrière qui souffre surtout de la séparation, de l’incertitude, de l’inquiétude, de l’angoisse, mais qui doit continuer à vivre normalement et soutenir le moral des combattants, qui de leur côté cherche surtout à rassurer leurs proches. Un recueil de lettres, mises en situation et annotées l’a été par un descendant de ces soldats, Patrick le Fur pour François Aubert, les autres ont été, pour la plupart transcrits et annotés par nos soins, en collaboration étroite avec les familles qui nous ont beaucoup aidé. Les quatre premiers recueils avaient été publiés dans notre livre consacré à la guerre de 14-18. Par contre le dernier, celui qui concerne Marien Vertadier, n’avait jusqu’alors jamais été publié. Les lettres, mises à notre disposition en 2023, par l’arrière-petite-fille du soldat, ont été entièrement retranscrites par elle. Nous nous sommes contentés de les annoter et d’apporter un commentaire. Tous ces soldats sont d’origine sannatoise, même si certains ont vécu le reste de leur vie ailleurs. Les deux Vertadier, sont de lointains cousins. Leur ancêtre commun remonte au début du 19ème siècle, il était évidemment masson (ainsi est-ce orthographié sur l’état civil), comme beaucoup d’hommes ici autrefois, et se prénommait Hugue. Il habitait au bourg de Sannat.
Que les familles qui nous ont confié ces trésors soient vivement remerciées, ceci vaut pour les carnets de guerre et les lettres, mais également pour tous les autres documents qui enrichissent notre connaissance, qui font vivre notre mémoire, et qui donnent de la « chair », et de l’âme à nos études.
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Bilan de la Guerre
Nous vous proposons un bilan de la guerre pour Sannat, avec une étude de ses conséquences démographiques, et avec leur triste illustration, le Monument aux morts, qui entretient le souvenir de ces tragiques disparitions.
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Exposition du 11 novembre 2018
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Présentation de l’exposition du 11 novembre 2018
Quelques panneaux présentés à l’exposition du 11
novembre 2018 dans le prolongement du livre N°3