Faune de la commune de Sannat
Biologiquement, la faune désigne l’ensemble des représentants du règne animal au sein d’une région, d’un pays, d’un continent, d’un milieu déterminé (aérien, terrestre, aquatique, tropical etc.) ou d’une époque déterminée (préhistorique, paléolithique…). Un isolement géographique influence aussi le développement d’une faune caractéristique, l’Australie et ses marsupiaux, Madagascar et ses lémuriens par exemple. Altitude, latitude, courants marins, adaptation au milieu, sélection naturelle, évolution ; complètent le tableau des différentes faunes de la planète. C’est pourquoi, nous ne croisons pas de bouquetins et de marmottes à Sannat et encore moins d’éléphants ou de koalas.
Pour nous, ce sera la faune de la commune de Sannat et de sa région. Par région, il faut comprendre à minima les Combrailles et la Creuse, dont le climat, la géographie, la géologie, les milieux naturels ; qu’ils soient forestiers ou en espaces ouverts ; ont une certaine homogénéité au sein du Massif Central et dont l’altitude moyenne reste inférieure à 1000m. La présence régulière d’une espèce animale dépend de ces conditions, mais aussi de la qualité de son lieu de vie et de la facilité à trouver sa nourriture aussi spécifique soit-elle. Toutes les espèces animales que nous croisons ne sont pas sédentaires. Dans cette partie de l’Europe, les seuls migrateurs sont les oiseaux et parmi ceux que l’on attend le plus au printemps, ce sont les hirondelles. Parmi nos grands voyageurs, citons le coucou, la cigogne blanche ou le milan parmi d’autres. La prise vue des animaux reste difficile lors d’une simple promenade. Leur ouïe, vue et odorat sont autrement plus développés que ceux des humains. Même lorsque, avec l’habitude et le regard exercé du photographe, un animal est repéré ; lui ; vous a déjà senti ou entendu. Oreilles et narines aux aguets, le moindre mouvement les fait fuir. Inutile de leur demander de poser pour la postérité en disant « ouistiti » pour le sourire. Par ordre de difficulté de prise de vue, les mammifères et les oiseaux sont les plus farouches mais ceux-ci sont tout de même plus coopératifs. Nonobstant, je citais plus haut coucous et hirondelles, je n’ai toujours pas réussi à les immortaliser et ce n’est pas par défaut d’avoir trois nids à mes fenêtres (je parle des hirondelles bien sûr, le pauvre coucou n’aurait pas la place de passer par l’ouverture!). Les insectes sont plus dociles, hormis les papillons qui ne tiennent pas en place. Le peu de mammifères et d’oiseaux pris en photo, l’a été par de très grands coups de chance et de hasard. L’idéal serait de s’équiper de matériels photos plus performants mais aussi plus onéreux. L’autre solution, à condition d’avoir une patience de pêcheur à la ligne ; est l’affût, bien caché sous une cape de camouflage pendant des heures ; sans garantie de succès à tout coup.